Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:54

 


N° 85 du 7 janvier 2013

 

Réalisée grâce à l’aide et aux apports des membres des collectifs français et étrangers contre les hydrocarbures de roche-mère.

Merci à tous les contributeurs et contributrices bénévoles qui passent des jours et des nuits à recueillir des informations et à les partager.

 

 

clip image004

 

La Revue Œil Ouvert vous présente ses vœux pour une année de vigilance et d’action pour la préservation de la vie sur cette terre, sous quelque forme qu’elle puisse se présenter.

Nous espérons que cette modeste revue vous permettra d’inscrire votre engagement dans le grand mouvement international des hommes et des femmes qui luttent pour léguer à nos enfants une terre vivable.

 

 

HYDROCARBURES de Roche-mÈre…

ou pas

 

FRANCE

Actualité gouvernementale et administrative

 

Un groupe d'étude à l'Assemblée nationale sur le gaz de schiste

Créé le mercredi 19 décembre 2012

 

L'Assemblée Nationale vient de se doter d'un groupe d'études sur les hydrocarbures non-conventionnels, incluant donc le gaz de schiste. Il est présidé par Fabrice Verdier, Député PS du Gard.

(…)

 

 

GAZ DE SCHISTE : LE PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHES EST SOUMIS A LA PARTICIPATION DU PUBLIC

Arnaud Gossement , le 20 décembre 2012

 

Sans attendre le projet de loi de réforme du code minier, le Parlement vient de voter un projet de loi relatif à la participation du public qui modifie les conditions d'élaboration des permis exclusifs de recherche.

 

 

La loi sur la participation du public est définitivement adoptée

Les modalités d'association du public à l'élaboration des décisions de l'Etat ayant une incidence sur l'environnement sont maintenant réécrites. Une ordonnance devra régler la question pour les décisions des collectivités locales. 

 

 

UNE LOI CONTRE LES HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS SERAIT-ELLE CONSTITUTIONNELLE ?

16 décembre 2012  |  Actu-Environnement.com

 

Faisant suite à la proposition de loi déposée le 11 décembre dernier, Mounir Meddeb, Avocat au barreau de Paris, fondateur du cabinet d'avocats Énergie Légal, analyse la constitutionnalité d'une loi qui viserait à interdire l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels.

(…)

Conclusion :  (…)  la proposition de loi et notamment son article 1er semble inconstitutionnelle dans ses fondements et dans sa portée.

Outre la question de la constitutionnalité, une seconde question pourrait se poser. Est-il en effet pertinent de déposer cette proposition de loi alors que le débat sur la transition énergétique venait à peine de débuter - un débat qui a été annoncé "sans tabou" - et d'extraire ainsi un sujet délicat de la concertation plurielle prévue ?

 

 

UNE NOUVELLE VOIE S'OUVRE POUR LE GAZ DE SCHISTE

Matthieu Pechberty - Le Journal du Dimanche

 

Un groupe de travail planche sur une réforme du Code minier. Un moyen de préparer le terrain pour l’exploration de gaz non conventionnel

Les choses bougent sur le gaz de schiste. Un groupe de travail phosphore depuis un mois et demi sur la réforme du Code minier à la demande d’Arnaud Montebourg et Delphine Batho. Constitué d’experts, d’élus et de représentants de salariés, d’industriels et d’associations environnementales, la commission est pilotée par Thierry Tuot, conseiller d’État et spécialiste de ces questions. La commission a clos ses débats mardi dernier et ses premières conclusions sont attendues cette semaine par les ministres du Redressement productif et de l’Environnement. Jugés "constructifs" par plusieurs participants, ces travaux pourraient reprendre début janvier.

(…)

les pistes évoquées sont celles que défendent les industriels pour rendre le sujet (des gaz de schiste ndlr) acceptable par l’opinion et les politiques. Par exemple, une consultation publique systématique. "Il faut qu’elle soit adaptée à la taille des projets pour ne pas les bloquer", explique un membre de la commission. Autre aspect clé : la fiscalité.

 

 

L’annonce furtive qui fÂche !

 

EXCLUSIF. Gaz de schiste : la France va explorer en Algérie

Le Point.fr - Publié le 20/12/2012

 

Un accord permettant d'expérimenter une alternative à la fracturation hydraulique sur le territoire algérien sera signé.

 

 

La réaction des COLLECTIFS ET OPPOSANTS a toute forme d’extractivisme, ici et ailleurs

 

GAZ ET PETROLE DE SCHISTE : NI DANS MON JARDIN, NI DANS CELUI DU VOISIN !

Communiqué de presse / Paris, 21 décembre 2012 

 

(…) La déclaration de Laurent Fabius est aussi un signal clair quant à la vraie nature de la politique étrangère de l’Etat socialiste. Ainsi, pendant que, devant les projecteurs, le Président avoue la responsabilité de l’ancienne métropole d’avoir instauré en Algérie un système colonial «profondément injuste et brutal», dans la réalité, la France considère toujours ses ex-colonies comme des laboratoires pour les sales besognes impossibles à mener sur le territoire national.

Les Algériens peuvent remercier les dirigeants français et algériens qui s’entendent sans vergogne pour envisager ces projets au mépris de leur avenir. Mais nous considérons que leur avenir est aussi le nôtre. Les collectifs citoyens français en lutte contre l’exploitation et l’exploration des gaz et pétrole de schiste se joignent aux Algériens et à tous les Maghrébins pour dénoncer haut et fort cet accord et se déclarer solidaires avec la déclaration d’Oujda.

 

Ni ici, ni ailleurs - ni chez vous ni chez nous !

Ni aujourd’hui, ni demain !

NON, c’est NON, quelle que soit la technique ! 

 

Télécharger le CP en PDF

 [file]cp_collectifs_gaz_et_petrole_de_schiste_-_algerie_vref2.pdf

 

 

RÉACTION DU MEDDE

 

Gaz de schiste : Batho contredit Fabius

Le Point.fr - Publié le 21/12/2012

 

La ministre de l'Écologie dément tout accord avec l'Algérie concernant l'exploitation du gaz de schiste, comme l'avait laissé entendre le ministre des Affaires étrangères.

Informée de cette confidence, Delphine Batho l'a rapidement contredite. Avec l'aval de Matignon et après un contact avec le Quai d'Orsay, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a apporté un démenti aux propos de Laurent Fabius. "Si la France, comme c'est sa position officielle, interdit la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste, ce n'est pas pour l'encourager ailleurs", explique un conseiller de Delphine Batho. Laurent Fabius n'évoquait pourtant pas la technique de la fracturation hydraulique, mais au contraire un programme de recherches avec les Algériens pour imaginer un éventuel procédé alternatif, plus respectueux de l'environnement. Le démenti suscite donc une double interrogation : soit Laurent Fabius s'est mal exprimé, ce qui n'est pas son genre, soit les premières critiques que cet accord éveille obligent le gouvernement à rétropédaler.

 

 

RÉACTION EN ALGERIE

 

clip image007 Lazhar Houari 20 12 12

Tout indique que cette information est à prendre avec des pincettes dans la mesure où les décisions sur la question de l’exploitation du gaz de schiste relèvent de la souveraineté nationale dont on célèbre justement le 50e anniversaire de son recouvrement par les Algériens. Tout récemment, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, déclarait que l’exploitation du gaz de schiste en Algérie relève du très long terme, citant même l’échéance de 2040. Comme en France, l’exploitation du gaz de schiste a soulevé une controverse en Algérie qui n’est pas encore close et de nombreux spécialistes, sans compter les écologistes, ont appelé à un moratoire sur cette opération très risquée et trop anticipée. Deux grandes inconnues n’ont pas été résolues : les réserves dont dispose l’Algérie, difficiles à estimer en l’absence de forages, et l’impact sur les ressources en eau et l’environnement, inévitable en utilisant le seul procédé existant actuellement, la fracturation hydraulique. Tant que ces questions ne sont pas traitées et réglées, toute annonce concernant l’exploitation du gaz de schiste en Algérie relève de la pure spéculation.

 

 

ACTUALITE DES PERMIS

 

VAUCLUSE

 

DELPHINE BATHO REFUSE LE GAZ DE SCHISTE EN VAUCLUSE

Publié le 17/12/2012

 

clip image009


La ministre de l’Ecologie vient d’envoyer une lettre au Président du Conseil Général du Vaucluse, Claude Haut, confirmant que les demandes de permis pour explorer le gaz de schiste dans le département étaient rejetées. Dans son courrier, Delphine Batho explique que celles de 'Montélimar Extension' (impliquant aussi le Gard notamment) et de 'Gréoux-les-Bains' étaient refusées et que celles de 'Calavon' et 'Auzon' le seraient aussi si elles utilisaient la fracturation hydraulique.

 

 

PERMIS PRÉALPES : OUI OU NON ?

 

DEMANDE DE PERMIS PRÉALPES : DES DECLARATIONS MAIS PAS DE CONFIRMATION

Publié par Annick Berger 19/12/2012

 

Hautes-Alpes : Le projet d'exploration de gaz de schiste dans le département est-il définitivement abandonnée ? C'est ce qu'affirme en tout cas le député de Hautes-Alpes Joël Giraud, à la suite d'un échange de courrier avec la ministre de l'Ecologie Dephine Batho. Faux, rétorque Europe Ecologie les verts qui dénonce des termes ambiguë et surtout l'absence de tout texte de loi à l'appuie des allégations du gouvernement. Devant ce flou, une seule chose est sûre il ressort de la correspondance que tout projet d'exploration utilisant la fracturation hydraulique sera automatiquement écartée.  Une méthode que Gaz and Oil, porteur du projet dans le 05, s'est pour le moment toujours gardé de mentionner clairement...

La réaction de Thierry Baud, porte-parole d'Europe Ecologie les Verts : Téléchargement

 

 

SEINE ET MARNE

A CONSULTER Sur le site Internet du pétrolier HESS

 

Chartronges : La construction de la plate-forme d’exploration pétrolière a débuté sur le lieu-dit "Les Buissons"

A partir du mois de novembre, les sociétés SCREG et ARGOAT vont effectuer pour notre compte des travaux de fondation, de génie civil et d’installation d’un tube-guide au lieu-dit « Les Buissons ».

La première partie des travaux consistera à niveler le terrain puis, afin de protéger le sous-sol et les aquifères superficiels à savoir les nappes phréatiques, à y installer une membrane géotextile.

Parallèlement, le tube-guide de 70cm de diamètre sera installé jusqu’à une profondeur d’environ 30 à 40 mètres.

La deuxième partie des travaux verra la mise en place sur tout le site, au-dessus du géotextile, de plusieurs couches de grave calcaire damées et d’une bâche étanche sur la partie centrale, là où seront placés les équipements de forage.

Enfin, une dalle en béton sera coulée sur 150 m² environ. Une cave de 2,5 mètres de profondeur sera creusée et cimentée autour du tube-guide.
La fin des travaux de construction de la plate-forme est prévue pour la mi-janvier 2013. 

 

 

AISNE 

 

GAZ DE SCHISTE, OU EN EST-ON ?

Publié le mardi 18 décembre 2012

 

Dans l'Aisne, devant les projets de prospection déposés dans les environs de Château-Thierry, la contestation n'a pas mis longtemps à s'organiser autour du collectif Carmen et à se développer grâce aux soutiens des associations, à l'image de Gaïa et de l'appel à la mobilisation lancé lors des derniers Vers solidaires.

Afin de s'opposer à la demande de permis déposée par la société Galli Coz pour explorer des gaz de schiste sur le Soissonnais (984 km2), le 5 septembre dernier autour du collectif Carmen et plusieurs associations, une nouvelle entité a vu le jour, le collectif Gazpart. On y trouve 80 personnes et associations, dont Gaïa.

 

 

ILE DE FRANCE

 

clip image011

 


naissance d'un nouveau collectif : celui du permis de Nemours 


stoppetroledeschistenemours@laposte.net 

 

Pour s'y retrouver : 

- le CRI  : Comité de Réflexion et d'Initiative de la commune de Nonville : concession de Nonville et permis de Nemours

- le collectif NPDS de Nemours : PERH de Nemours

-   le collectif NPSD Bocage gâtinais : PERH en projet de Chéroy

 

 

JURA, AIN, HAUTE SAVOIE, Haut-Doubs

UN SECTEUR SOUS PRESSION

 

  • Gex (PERH accordé),
  • Gex Sud (PERH déclaré recevable et en cours d’instruction – en concurrence avec Blyes),
  • Abondance (PERH en cours d’instruction)
  • Moussières (PERH attribué)
  • Pontarlier (PERH attribué)

 

LES MEDIAS AUTOUR DES 14, 15 ET 16 DECEMBRE 2012 : RASSEMBLEMENT ET COLLOQUE

Écrit par Cris le 18 décembre 2012

 

La presse a largement couvert notre action de soutien au maire de Lantenay, au maire de Corcelles et au conseiller général du canton de Brénod, également maire de Champdor. Champdor, village où s’est tenu ce week-end du 15 et 16 décembre le colloque des collectifs Rhône-Alpins.

Plus de 2500 personnes ont participé à la cyber-action, en écrivant à la sous-préfète !

Le colloque des collectifs Rhône-Alpins à Champdor a aussi été une réussite et la promesse d’un avenir militant et très organisé.

 

  • l'afp (à Corcelle)

http://www.youtube.com/watch?v=hJo8uNlNHPI

  • lien sur la vidéo de la 3  et sur radio tropic fm :

http://stopforagesbugeysud.unblog.fr/

  • petite revue de presse des journée du 14,15 et 16 :

http://www.france5.fr/emissions/c-politique  minute 57

 

clip image013

 

 

une mobilisation est prévue à Nantua dans l'Ain

le 16 mars 2013.

 

 

LE PERMIS DE PONTARLIER

 

Voir le document de Celtique Energie demandant l’octroi d’un PERH le 13 10 2008

 

clip image015

 

 

http://www.champagne-valromey.fr/seance25062012.pdf

 

(…)

 

clip image017

 

 

http://collectif25.nonauxforages.org/cat/presse

 

clip image019

 

 

DANS LES MEDIAS

 

GDF-SUEZ : LE SCANDALE DE LA MANIPULATION DES ONG ENVIRONNEMENTALES !

 

Une augmentation anormale du prix des énergies pour tous et des émissions de CO2 en plus : Comment faire accepter et rendre obligatoire l’exploration des gaz de schiste.

Dans un article sur Actu-environnement le 12 décembre dernier (http://www.actu-environnement.com/a...), Jean-François Cirelli, PDG de Gaz de France déclarait : "Il faut favoriser les énergies les moins chères pour la collectivité et trouver un mécanisme qui garantisse la viabilité du système : notamment palier à l'intermittence des énergies renouvelables". Qu’en est-il réellement ?

Un drame en 3 actes se déroule actuellement sous nos yeux et nous ne voyons rien, tant la manipulation est profonde et parfaitement orchestrée depuis des années.

 

 

STOCKAGE DE GAZ DANS LES LANDES

Publié le 04/11/2012 / Par SudOuest.fr

 

Une vidéo de l'association Surfrider, l'EuroSima, Surf FM et le collectif citoyen Stockage-Gaz-Landes qui entendent protester contre le projet de stockage souterrain de 600 millions de m3 de gaz  dans les Landes, dont EDF est le maître d'ouvrage. Une opération qui pourrait se traduire par un investissement d'environ 650 millions d'euros et qui est soumis à la concertation publique jusqu'à fin janvier 2012.

 

 

EUROPE

A VOUS DE JOUER !


clip image021


Gaz de schiste : la Commission européenne lance une consultation ...

Actu-environnement.com


La Commission européenne vient d'ouvrir une consultation publique jusqu'au 20 mars 2013 sur "l'évolution future" des combustibles non conventionnels que ce soient le gaz de schiste, le gaz de réservoir compact ou le gaz de charbon.

La présentation en Anglais

L'accès du questionnaire en français

 

 

SUISSE

CANTON DE NEUCHÂTEL

clip image023EXCLUSIF !! 

 

ASPHALTIQUE OU GAZEUX,

le serpent de mer du val-de-travers 

par la rédaction de la Revue Oeil Ouvert

 

Au Val de Travers, dans le canton de Neuchâtel, on a exploité un gisement d’asphalte  de 1714 à 1986. Avec succès puisqu’au total plus de deux millions de tonnes y ont été extraites.Pour cela, il a fallu creuser près de 100 kilomètres de couloirs souterrains sur plusieurs étages. Alors, de l’histoire ancienne ?Pas tout à fait.

 

NEUCHÂTEL S’ ENGAGE

 

Le 17 septembre 2010, le Journal L’EXPRESS titrait : « UNE TOUR DE 40M A NOIRAIGUES POUR LES FORAGES DE CELTIQUE ». La journaliste Fanny Noghero annonçait que le Conseil d’Etat Neuchâtelois venait d’accorder un permis de recherche d’hydrocarbures à Celtique, alors que le Grand Conseil approuvait dans sa grande majorité un  décret portant sur l’octroi, en cas de découverte, d’une concession d’exploitations d’hydrocarbures. « Un décret sans lequel Celtique n’investirait pas les dix millions que coûte un forage d’exploration » (à titre de comparaison, le forage sous le Léman, devisé à 22 millions a finalement coûté la bagatelle de 36 millions de francs à Petrosvibri…).

 

UN EMPLACEMENT DOMMAGEABLE POUR L’ENVIRONNEMENT

 

Dans cet article, la journaliste annonçait que la tour de forage pourrait être érigée d’ici le printemps 2012 entre Noiraigue et Couvet, dans un champ. Mais ce que l’article ne dit pas, c’est que l’emplacement prévu pour le forage se situe à quelques dizaines de mètres de l’Areuse, rivière qui se jette dans le lac de Neuchâtel, et à quelques mètres du haut-marais des Sagnes Rouges, protégé par l’Ordonnance 451.32 sur la protection des hauts-marais et des marais de transition d’importance nationale du 21 janvier 1991 (Etat le 1er janvier 2008).

Cette ordonnance, dans son article  5 concernant les mesures de protection et d’entretien des hauts-marais, préconise « que Les cantons, après avoir pris l’avis des propriétaires fonciers et des exploitants, prennent les mesures de protection et d’entretien adéquates pour conserver intacts les objets. Ils veillent en particulier à ce que:

(…)

b.1soient interdites toute installation ou construction et toute modification de terrain, notamment par l’extraction de tourbe, le labour de sols marécageux et l’apport de substances ou de préparations au sens de l’ordonnance du 18 mai 2005 sur les produits chimiques2, ou encore de produits biocides au sens de l’ordonnance du 18 mai 2005 sur les produits biocides3;

(…) 

e. le régime local des eaux soit maintenu et, si cela favorise la régénération du marais, amélioré;

 

(…)

h. les fossés soient entretenus correctement et avec ménagement, pour autant qu’ils soient compatibles avec le but visé par la protection;

i les marais soient protégés contre les dégâts dus au piétinement;

 

2  Les dispositions de l’al. 1 sont aussi applicables aux zones-tampon dans la mesure où le but visé par la protection l’exige. »

 

clip image025  clip image027

Plan de la situation du forage et de la zone protégée

Voir la carte du haut- marais des Sagnes Rougesdans sa totalité

 

De toute évidence, le forage prévu à cet endroit ira à l’encontre de ces recommandations. La plate-forme en elle-même devrait couvrir entre un et deux hectares comme c’est le cas habituellement. Le terrain est entièrement décapé, la terre mise de côté et même si le site est ensuite réhabilité, avec remise en place de la terre, on ne retrouve jamais le sol dans le même état qu’avant les travaux. Ceci sera particulièrement préoccupant dans cette zone protégée ou aux abords directs de celle-ci. Le piétinement par les camions, les pollutions accidentelles auront ici, comme dans tous les forages, tôt fait de détruire le fragile équilibre de cette zone naturelle sensible.

 

DES EFFLUENTS POLLUANTS

 

Un autre problème majeur, est le devenir des boues utilisées pour le forage. Certains produits américains (qui ont un quasi monopole dans le domaine) utilisés par les entreprises pétrolières et gazières contiennent des composants tenus secrets : ainsi un sac de bentonite prêt à être utilisé pour le forage ne contient pas forcément que de la bentonite, même si la fiche produit ne mentionne que cela. Bien souvent des alourdissants enrichissent la préparation : plomb ou cadmium, par exemple. Or on peut signaler ici que les eaux de ruissellement de la plate-forme de Noville (VD) (dites eaux de la zone externes) ont été rejetées dans le Grand Canal, situé à deux pas du lieu de forage et se jetant dans le Léman, les eaux de ruissellement de la plate-forme de Noville (VD) (dites eaux de la zone externes) ont été rejetées dans le Grand Canal, situé à deux pas du lieu de forage et se jetant dans le Léman,  avec parfois une omission des analyses avant rejet. Une compagnie anglaise fera-t-elle mieux qu’une compagnie suisse ?

 

usage ou non de la fracturation ?

 

Autre point mal défini, voir obscur : Le projet de décret Le projet de décret du 28 juin 2010, donne quelques indications sur le forage prévu, mais de manière extrêmement anecdotique et sans aucune précision sur la technique de forage employée (forage vertical uniquement, ou forage vertical avec ensuite un ou plusieurs puits horizontaux ou déviés ?

 

clip image029

 

L’exécution d’un test de fracturation comme il était prévu de le pratiquer lors du forage qui a eu lieu à Noville (VD), sous le Léman, aura-t-il lieu à Noiraigue?), ni sur la nature des essais (tests de production, sans doute) qui seront pratiqués Il ne fait pas allusion non plus à la nature particulière de cette zone protégée, extrêmement fragile également au niveau hydrogéologique, car situé dans une zone karstique.

 

En Page 2 du projet de décret 


clip image031

 

On peut aussi s’étonner du fait que le texte précise qu’il n’y aura pas d’injection d’eau sous haute pression.

 

En page 4 du projet de décret


clip image033

 

Cela voudrait dire que la fracturation hydraulique ne sera pas pratiquée durant la phase d’exploration ; mais qu’en sera-t-il lors de l’exploitation du site le cas échéant ? Même la technique mise en œuvre dans le cadre de la géothermie profonde, prévue (entre autres alternatives) en cas d’échec du forage à des fins de production gazière, ne pourra, elle, faire l’impasse sur la fracturation hydraulique… Une chose que le Grand Conseil omet de préciser dans le décret.

 

DES REPONSES vagues

 

Pour Fabien Fivaz, Député au Grand Conseil, Coprésident des Verts neuchâtelois, la question de la technique employée pour ce forage est cruciale. Il a d’ailleurs posé une question au Grand Conseil Neuchâtelois le 22 février 2011.

 

clip image035

 

Claude Nicati, chef du Département de la gestion du territoire lui répondait dès le lendemain, 23 février 2011 : « Cette technique n’a pas été abordée avec la société Celtique Energie Neuchâtel S.A.  en vue de l’octroi, du permis de recherche de la future concession. Nous n’en sommes pas encore là. »

 

clip image037

 

Que penser de cette dernière phrase alors que, le 17 septembre 2010, l’EXPRESS annonçait l’attribution de ce permis de recherche ? Une réponse aussi peu explicite ne peut-elle avoir pour origine que la précipitation ?

De manière générale, il semble qu’il y ait méprise sur les termes, qu’un certain flou règne sur le déroulement des différentes phases d’attribution de ce permis, si ce n’est au niveau des autorités, en tous les cas au niveau des médias.

 

DE LA NATURE DE LA RESSOURCE VISEE

 

En ce qui concerne la nécessité ou non d’utiliser la fracturation hydraulique à Noiraigue, la réponse n’est pas évidente. Dans  «LA QUETE INFRUCTUEUSE DE L’OR NOIR SUISSE » article d’ Olivier Pauchard paru dans swissinfo.ch le 13 mai 2012,  Philippe Petitpierre, figure majeure du secteur énergétique suisse, gazier en particulier, assure que c’est du gaz plutôt que du pétrole qui serait présent dans le sous-sol suisse. Avant de confier qu’«Avec un peu de chance, on peut penser que le sous-sol de notre pays détient potentiellement largement plusieurs décennies de consommation en gaz naturel du pays».

Jon Mosar, professeur de Tectonique et Géodynamique à l’Université de Fribourg, qui avait exprimé des craintes lors d’une émission réalisée en mai 2011 par la TSR, « Gaz de schiste : trésor sous nos pieds ou cauchemar écologique ? » en dit un peu plus sur la nature de cette ressource gazière : « Les études récentes visent deux niveaux géologiques: des couches faites de roches schisteuses, formant la couverture sédimentaire, et des zones avec des grès localisées dans le socle.»

Mais le problème, c’est que dans beaucoup de cas, le gaz reste piégé dans la roche. «Il n’y a pas assez de porosité pour que l’hydrocarbure puisse filer, explique Jon Mosar. Il faut donc l’aider, par exemple en fracturant la roche.»

En ce qui concerne le gaz présent dans le sous-sol du lac Léman, il s’agit de tight gas ou gaz de réservoir compact que seule la fracturation hydraulique peut libérer.

Il y fort à parier que ce soit également le cas des hydrocarbures présent dans le Val-de-Travers.Alors, même si l’on ne fracture pas la roche lors de l’exploration, cette technique pourrait bien devenir  indispensable lors de l’exploitation qui suivra forcément la recherche puisque tel est l’engagement pris par le Canton de Neuchâtel. 

 

UNE PRESSE MAL INFORMEE … ET MAL « INFORMANTE »

 

La confusion qui entoure cette quête de gaz ne se dissipe pas ici. Que penser en effet de cet article, réservé aux abonnés, paru dans  ARCINFO le 3 mai 2012, qui titrait « PAS DE DERRICK AU VALLON » précisant en légende d’une photo montrant le derrick de Noville : « l’Etat a refusé d’octroyer une autorisation d’explorer le sous-sol de Noiraigue à la société Celtique ».

Le projet semble bel et bien abandonné, et hop ! Le voilà qui réapparaît à la fin 2012. Le 9 décembre 2012, « Le Matin Dimanche » publie en effet un article intitulé « Un projet gazier refait surface ».

On y apprend que le 4 décembre dernier,le consultant de Celtique Energie Petroleum Ltd., Thomas Borer, ancien ambassadeur suisse à Berlin, invitait les commissions fédérales de l’environnement et de l’énergie afin de leur présenter le projet de recherche de gaz à Noiraigue dans le Val de Travers (NE). Une petite séance de lobbyismequi n’a pas franchement influé sur  l’intérêt très mitigé des autorités fédérales pour ces recherches gazières. Prolonger de quelques années le sursis du recours aux énergies fossiles, au prix de la perte d’eau potable est-il un bon calcul ?

 

Si le Conseil d’Etat Neuchâtelois avait bien informé, en juin 2010, le Grand Conseil de ce canton de son avis favorable pour l’attribution d’un permis de recherche à Celtique Energie , cet octroi était conditionné par une étude d’impact. Car dans le canton de Neuchâtel, ce n’est pas parce qu’on a obtenu un permis de recherche que l’on peut se mettre à forer du jour au lendemain. Ce permis de forage, est accordé sur la base d’une étude d’impact, non achevée à ce jour.

Selon nos informations, deux entreprises suisses au moins ont participé à cette étude : Biol Conseils à Neuchâtel, qui a effectué la « planification d'un forage dans le cadre de la recherche d'hydrocarbures au Val-de-Travers (NE) » et Hydro-Geol Sàrl, société de géologues et hydrogéologues conseils consultée pour ce forage, a donné en 2011 son « avis sur le forage pour l'exploitation de gaz naturel sur le territoire de la Commune du Val de Travers». Bertrand de Montmollin confiait à la TSR qu’actuellement, l’Université de Neuchâtel réalise une modélisation des aquifères, et que des entreprises étrangères ont également apporté leur concours pour définir les enjeux de ce forage.

Thomas Borer, le consultant de Celtique promet aussi « qu’un expert indépendant analysant l’impact environnemental sera bientôt désigné », sans préciser de qui ou de quoi cet expert sera indépendant, ni qui allait désigner cette personne.

 

DES ELUS VIGILANTS

 

Ainsi, dans l’ombre, les pions avancent et tout est fait pour laisser le citoyen dans le doute et l’ignorance.

Heureusement, les élus de Val-de-Travers, en particulier Christian Mermet, restent vigilants et craignent une contamination des eaux souterraines à l’occasion de ce forage, en raison du caractère karstique du sous-sol de la région, et les déboires en la matière de la commune de Lantenay, dans l’Ain voisin, devrait les pousser en effet à la plus grande prudence. Les interconnexions des sources souterraines et la pollution de la source de la Moullaz par les forages effectués par Esso à Lantenay en 1990 sont en effet de triste mémoire, et prouvent que le risque n’est pas nul, même en l’absence de fracturation hydraulique.

 

LE CHANT DES SIRENES

 

Si les centaines de millions d’euros que fait miroiter le consultant de Celtique Energie agissent comme le chant des sirènes, ils ne semblent cependant convaincre qu’a moitié les habitants et les élus suisses et neuchâtelois en particulier. Sage prudence au vu des risques et des impacts environnementaux encourus.

 

DES ENJEUX QUI doivent PARAITRE INCONTOURNABLES

 

Préparer le grand public à accepter le risque d’un forage est un des exercices auquel mes compagnies gazières et pétrolières excellent. Le 13 décembre 2012, la Télévision Suisse Romande diffusait, dans son bulletin d’informations, un bref reportage sur le forage gazier prévu par Celtique à Noiraigue, dans le Val de Travers. On y apprenait que LA COMPAGNIE MINIERE "CELTIQUE ENERGIE" ESTIME A 50% SES CHANCES DE TROUVER DU GAZ SOUS LE VILLAGE DE NOIRAIGUE (NE),

Quelques jours plus tard, le 20 décembre 2012, Bertrand de Montmollin, créateur et directeur du bureau d’ingénieurs de l’environnement Biol Conseils à Neuchâtel est interviewé par Serge Jubin pour  LE TEMPS.

L’article est intitulé LES ENJEUX D’UN «TROU D’EPINGLE».Bertrand de Montmollin y précise qu’ « à Noiraigue, le forage exploratoire impliquerait de creuser un trou et d’y faire coulisser un tube d’acier de 50 centimètres de diamètre en haut et 25 en bas, cerclé d’anneaux extérieurs. Un trou d’épingle.» 

Il ajoute que «Le tube d’acier empêche la communication des aquifères avec le gaz.» Mais il ne cache pas les risques: «Il est possible qu’en cours de creusage, du liquide de forage se déverse dans les nappes. Ce liquide, c’est une boue composée d’eau et d’argile. Tout au plus apporterait-il un peu de turbidité dans les aquifères, sans compromettre la qualité de l’eau et sa potabilité.»

Mais il présente aussi la décision neuchâteloise de permettre ou non le forage exploratoire, comme ayant un impact qui dépassera le Val-de-Travers. «La question est la suivante, dit-il: veut-on prendre le risque de faire un trou d’épingle avec des techniques bien maîtrisées dans du karst? Si Celtique Energie n’obtient pas le permis pour son forage exploratoire, on n’aura plus, ni ici ni ailleurs, de possibilité de réaliser des forages géothermiques. Osera-t-on encore prendre un risque, en l’occurrence ici faible et maîtrisé, pour forer le sous-sol?»

 

On l’aura compris : les enjeux de ce forage ne sont pas limités à la découverte de gaz. Reste à savoir jusqu’à quand vont chanter les sirènes et si elles vont finalement se noyer dans les eaux noires de Noiraigue dans le Val-de-Travers.

 

GROS PLAN

clip image039

CELTIQUE ENERGIE

Consulter les différents permis détenus par Celtique en France et en Suisse.

 

 

ARGENTINE

 

La commune de Cincos Saltos (Province de Rio Negro, Patagonie) se déclare sans fracking et contre l'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels. C'est une commune qui avait déjà été touchée par des pollutions chimiques

 

Pour en savoir plus : Voir ici

 

 

POLOGNE

 

GAZ DE SCHISTE : NECESSITE D'INTENSIFIER LES TRAVAUX DE PROSPECTION

21/12/2012

 

Le Ministère de l'Environnement a informé que jusqu'à la moitié du mois d'Octobre 2012, les sociétés qui détiennent les concessions pour la recherche de gaz de schiste ont réalisé 31 forages verticaux, 2 forages horizontaux et 10 processus de fracturation hydraulique. 7 autres forages sont en cours. Selon les autorités polonaises, le rythme de ces travaux n'est pas suffisant.

Les Ministères de l'Environnement et du Trésor souhaiteraient que d'ici 2021, 309 forages soient réalisés (128 obligatoires conformément aux concessions et 181 forages optionnels). Pour cela il est nécessaire d'intensifier rapidement les travaux de prospection, ce qui peut entraîner un coût total de presque 250 Mds PLN (62 Mds EUR) d'ici 2020. Le Ministre du Trésor estime qu'il est possible que la Pologne double sa production de gaz d'ici 2020 (4,5 Mds m3 en 2012). Par contre, l'agence Fitch Polska déclare que l'exploitation de gaz de schiste en Pologne ne dépassera pas 1,5 Md m3 en 2020 et n'aura pas d'impact majeur sur le prix de ce combustible. Quant à l'intensité des travaux de recherche, elle dépend dans une large mesure des dispositions fiscales qui seront proposées dans la loi sur les hydrocarbures, en préparation au Ministère de l'Environnement. 

 

 

LA FRACTURATION HYDRAULIQUE IMPLIQUE L’UTILISATION D’EXPLOSIFS BARDES D’URANIUM APPAUVRI

Pierre Péguinet Eva Marion sur la base d’éléments réunis par Charlie Rigol viticulteur / samedi 15 décembre 2012

 

clip image041

 

La fracturation hydraulique implique l’utilisation d’explosifs bardés d’uranium dit « appauvri », comme les obus !.

On savait déjà que les forages en profondeur font remonter en surface les éléments radioactifs qui y sont enfouis, essentiellement l’uranium et ses descendants comme le radium (voir en annexe le texte de la Criirad communiqué en mars 2011, et un article récent).

Mais on découvre que la technologie nécessite l’utilisation de « charges creuses », et que ces explosifs sont bardés d’uranium comme les roquettes anti-char et les obus militaires.

En effet dans une réponse écrite faite à Charlie Regol (Hérault) par M. Riviere, celui-ci confirme « C’est le même principe que les roquettes antichar ».

(…)

Les boues remontées par les forages qui contiennent de la radioactivité naturelle, et de la radioactivité due aux explosifs sont-elles abandonnées sur place, avec des risques de pollution, ou sont-elles gérées comme des déchets nucléaires ?

Cela signifie aussi que les nappes d’eau fossiles et phréatiques traversées courront le risque de contamination non seulement chimique mais aussi radioactive.

 

LIRE LA SUITE EN LIGNE 

 

 

GAZ NATUREL : DES SCIENTIFIQUES S’INQUIETENT DE LA FRACTURATION HYDRAULIQUE

Commodesk  /  17/12/2012

 

Un groupe de 107 chercheurs américains a envoyé une pétition à la Maison Blanche, demandant au gouvernement de ne plus autoriser la construction de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). Le PSE, une organisation qui regroupe des physiciens, des scientifiques et des ingénieurs autour de la question des énergies non conventionnelles, s’inquiète des conséquences de la fracturation hydraulique sur la santé.

(…)

 

 

USA

 

clip image043

 

La ville de Wawarsing a interdit le fracking à l’unanimité le  20 12 2012

 

 

CATASTROPHE ECOLOGIQUE EN LOUISIANE A CAUSE DE LA FRACTURATION 

clip image045 Par Sophie Chapelle (12 décembre 2012)

 

Elle n’a fait l’objet que de quelques manchettes et c’est pourtant une catastrophe écologique sans précédent qui s’est déroulée le 3 août dernier en Louisiane (Etats-Unis). En l’espace d’une nuit, plus de trois hectares de forêts marécageuses ont été engloutis, laissant place à un gouffre géant rempli d’eau, de saumure, de pétrole et de gaz naturel. (…)

La compagnie Texas Brine est dans le viseur des autorités publiques. Cette entreprise de forage et stockage basée à Houston traite depuis des années une caverne de sel souterraine, située sous la zone du gouffre, recourant à des techniques de fracturations. La saumure salée produite par ses puits est un élément vital pour l’industrie pétrochimique, rappelle Truth-Out.

 

 

DOCUMENTS

 

http://www.institut-thomas-more.org/upload/media/notebenchmarckingitm-14.pdf

clip image047 Capture d’écran 2013-01-08 à 12.53.52

 

 

USA : TROIS ETUDES CONCORDANTES

 

POLLUTION DE L'EAU POTABLE CONFIRMEE A PROXIMITE D'EXPLOITATIONS DE GAZ DE SCHISTES

12 décembre 2012

 

l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis (United States Geological Survey - USGS) a publié les résultats de l'analyse de sources d'eau potable à Pavillion, au Wyoming, une région où sont opérées de nombreuses exploitations de gaz de schistes. Les tests montrent la présence d'importantes concentrations de gaz comme l'éthane, le propane ou le diesel, dans une eau supposée être potable, ce qui a relancé le débat sur l'impact environnemental et sanitaire de la fracturation hydraulique.

 

 

 

Dans on/dossiers/energiestrategie.assetref/content/dam/documents/BVE/GS/fr/gs_energiestrategie_f.pdf">LA STRATEGIE ENERGETIQUE DU CANTON DE BERNE - en Suisse

On peut lire ceci :

 

clip image051

 

 

GUYANE

 

MONTEBOURG MINE LE PARC AMAZONIEN DE GUYANE

Par Christophe Magdelaine / posté le 21/12/2012

Source : France Nature Environnement

 

En Guyane française, le Ministère du Redressement Productif vient de délivrer un permis d'exploitation minière dans un secteur du Parc National interdit à l'activité minière. Nos organisations ne comprennent pas cette décision unilatérale à contre-courant et demandent une annulation de cette autorisation incohérente.

Arnaud MONTEBOURG, le Ministre du Redressement Productif, vient de signer un arrêté octroyant à la société minière REXMA un permis d'exploitation minière de 10 km² à quelques encablures à peine du bourg de Saül, village porte du Parc Amazonien en Guyane, plus grand Parc National français.

(…) Depuis le 1er janvier 2012 le Schéma Départemental d'Orientation Minière (SDOM) classe l'ensemble de la zone comme étant interdit aux activités minières, en raison notamment de l'importante richesse biologique du secteur. (…)

Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « Nos organisations demandent l'annulation du permis. On ne peut plus se permettre de délivrer des permis qui mettent en danger le Parc National, de surcroît, en contradiction avec le Schéma Départemental d'Orientation Minière ».

 

 

 

NUCLEAIRE

clip image053

France

LA POSITION DE L’EGLISE

 

LE PROJET CIGEO A BURE EN LORRAINE-CHAMPAGNE-ARDENNE

 

clip image055

 

Le projet CIGEO envisage de stocker à environ 500 m sous terre les  déchets HAVL et MAVL des centrales nucléaires françaises, soit 99% de la radioactivité de l'ensemble des déchets produits.

(…)

Les quatre évêques des territoires concernés (Evêques de Langres, Troyes, Verdun et St Dié) ont pris position et signé un liminaire

 

clip image057

GESTION DES DECHETS NUCLEAIRES Synthèse

clip image058

GESTION DES DECHETS NUCLEAIRES Document intégral

clip image059

Conférence de presse Troyes 9.11.12

 

 

 

Nucléaire : un Japon hésitant accueille la conférence de l'AIEA sur la sûreté

17 décembre 2012

 

Alors que l'avenir du nucléaire japonais semble incertain, la préfecture de Fukushima a accueilli la réunion de l'AIEA sur la sûreté nucléaire. Faute de mesure concrète, la conférence a pointé l'importance du retour d'expérience.

 

 

Royaume-Uni

 

COMMENT EDF CONSTRUIT SES CENTRALES NUCLEAIRES GRACE A UNE TAXE « ECOLO »

Par Olivier Petitjean / 11 décembre 2012

 

Alors que le prix du gaz augmente en France, celui de l’électricité va bientôt exploser au Royaume-Uni, suite à une taxe prétendument « verte ». Cette taxe servira notamment à financer les réacteurs EPR qu’ambitionnent de construire EDF et Areva. EDF devrait aussi largement bénéficier de la nouvelle loi sur l’énergie, qui vise à dédommager les opérateurs en cas de manque de rentabilité...

 

 

Espagne

 

UNE CENTRALE ESPAGNOLE PERD LA TRACE DE 200 FUTS RADIOACTIFS  

10.12.2012

 

Où sont passés les déchets de la centrale atomique d’Ascó ? Le Conseil de sécurité nucléaire envisage des sanctions après avoir constaté que les responsables du site ignoraient le lieu de stockage de 233 sources radioactives, dont certaines présentent un risque élevé.

 

 

LUTTES CITOYENNES POUR LA PROTECTION DE LA NATURE

 

NOTRE-DAME DES LANDES

 

clip image061

  clip image063 clip image065

 

Au matin du 20 décembre, des militants de Greenpeace ont accroché une banderole de 250 mètres carrés (ou plutôt « triangulaires » ! ndlr) portant le message « Aéroport Notre-Dame-des-Landes : sa place est au musée » sur la pyramide du Louvre à Paris.

Et pendant ce temps les Zadistes rivalisent de créativité pour partager leurs convictions et faire entendre leur voix.

 

 

CANADA

 

clip image067

 

Le 4 décembre 2012, le Canada avait 2,5 million de rivières et de lacs protégés,

le  5 décembre 2012, le Canada a 82 rivières et lacs protégés.

Merci M. Harper 

 

LES INDIENS DU CANADA PARTENT EN GUERRE : IDLE NO MORE, UNE LUEUR D’ESPOIR EN CETTE PERIODE DE FETES DE FIN D’ANNEE

Luc Torreele / Publié le 27/12/2012

 

clip image069 

 

Présenté au début du mois de décembre, le projet de loi omnibus (alias Mammouth 2) inclut des changements notables à la Loi sur les Indiens et à la Loi sur les eaux protégées. Pour les autochtones du Canada, qui se plaignent de ne pas avoir été consultés sur la question, cela équivaut à un immense pas en arrière.

 

clip image071

 

Appel canadien pour agir 

Je veux mourir pour mon people 

 

RENCONTRE

 

LE CHEF RAONI REND VISITE AUX ENFANTS DE LIVING SCHOOL

Publiée le 12 déc. 2012

 

Quelle rencontre étonnante! Dans le cadre de sa campagne « Urgence Amazonie », le chef indien Raoni, noble représentant du peuple kayapo, figure emblématique de la lutte contre la déforestation en Amazonie, est venu rendre visite aux écocitoyens en herbe de Living School, une école privée du 19ème arrondissement de Paris.

 

 

CLIMAT

 

LE SENATEUR S. WHITEHOUSE TIRE LA SONNETTE D’ALARME CONCERNANT ES ENERGIES FOSSILES  

Jamie Henn / 350.org –19 12 2012 / vidéo du DISCOURS

clip image073

clip image075

Grande nouvelle ! Le 19 décembre, le sénateur Whitehouse a  plaidé devant le Sénat américain pour la mise en ouvre d’une campagne de désinvestissement des énergies fossiles. « Le public est prêt pour cela et en attente d’une action de notre part », a déclaré le sénateur. "Mais c’est nous qui ne sommes pas prêts. Comme je l'ai dit dans mes précédentes  interventions, nous sommes comme des somnambules. Comme le Congrès dort debout, les américains ont de fait pris des mesures de leur propre initiative. »

 

 

LES ARBRES MENACES D’EMBOLIE !

TELA BOTANICA / 16 décembre 2012 par Daniel MATHIEU

 

clip image077

 

Dans son numéro du 21 novembre 2012, la prestigieuse revue scientifique « Nature », a publié une vaste étude consacrée au risque nouveau qu’encourent 70% des arbres du monde par suite de stress hydrique : l’embolie. Déjà, des études localisées, comme celle publiée en 2010 dans Forest Ecology and Management sur les pins sylvestres dans les Alpes du Sud et en Provence suite à la canicule de 2003, avaient montré que jusqu’à 80% des effectifs d’une espèce risquaient de mourir.

 

 

POLLUTIONS

 

NIGER

 

Nigeria : le gouvernement et les compagnies pétrolières sanctionnés par la justice

 Publié le 18-12-2012


Le bras de fer qui oppose les ONG et les communautés locales aux groupes pétroliers dans le delta du Niger vient de connaître un rebondissement sans précédent. La Cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a en effet ordonné au gouvernement du Nigeria, le 14 décembre dernier, d'exiger des compagnies pétrolières qu'elles rendent des comptes sur les pollutions successives qui touchent la région depuis plusieurs années.

 

 

MONEY MONEY

 

LES MULTINATIONALES VEULENT-ELLES SE DEBARRASSER DE LEURS ACTIONNAIRES TROP CURIEUX ?

  clip image078 Par Agnès Rousseaux (17 décembre 2012)

 

Un géant du pétrole qui porte plainte contre un fonds d’investissement « éthique ». L’affaire est peu banale et se déroule aux États-Unis. Le pétrolier Chevron y attaque en justice le fonds d’investissement Trillium, accusé de collusion avec des organisations non gouvernementales. Celui-ci dénonce l’opacité des comptes. En France, Total avait empêché des actionnaires proches de Greenpeace de déposer une résolution en assemblée générale.

 

 

CONSOMMATION

 

Du saumon NORVEGiEn pour les fêtes ? NON MERCI !!!

 

SCANDALE DU SAUMON D'ELEVAGE

Mise en ligne le 25 janv. 2012

heureusement les autorités françaises se sont fermement montrées "étonnées" auprès de leur homologues norvégiens.

...et attention aux gélules de poisson oméga 3 faites avec ces saumons!

Lire l’article complet

 

 

UNE CERTAINE VISION DU MONDE…

 

ENDGAME (LA FIN DU JEU)

Création: Octobre 2007 / Mise en ligne le 6 janv. 2012

 

clip image080

 

Un documentaire sur les projets élaborés pour un nouvel ordre mondial par une certaine élite, qui veut par exemple réduire drastiquement la population mondiale.

 

 

ALTERNATIVES

 

Une maison de campagne soutenable ?

Publiée le 16 nov. 2012 

 

clip image082

 

Une maison de campagne soutenable ? allez jeter un coup d’œil à celle-ci, située au Mexique, près d’Oaxaca.

 

 

ETEINS LA LUMIERE!

Sandry Vicente / 19/12/2012

 

Depuis six mois, la ville de Cébazat pratique l'extinction de l'éclairage public. Entre minuit et cinq heures du matin, la ville se retrouve dans le noir. Dans le Puy-de-Dôme, près de 130 villes appliquent ce principe.

Limiter la pollution lumineuse et pouvoir observer le ciel étoilé, endiguer la disparition de nombreuses espèces animales et végétales affectées par un éclairage public omniprésent sont d'autres raisons qui ont poussé la mairie de Cébazat à éteindre les lumières de la ville. Mais certaines voix s'élèvent contre cette mesure, invoquant des problèmes de sécurité. Argument contesté par Bernard Auby.

Dans le Puy-de-Dôme, sur les 130 communes qui ont opté pour éteindre l'éclairage public en milieu de nuit, seule une cinquantaine d'entre elles ont signé en début de semaine une charte d'engagement.

 

 

BOITE D’ECHANGE ENTRE VOISINS

Une idée suisse, bien sûr !

 

clip image084

 

Voir aussi le site : http://www.tako.ch/

 

 

 

http://www.arcinfo.ch/pdf/impartial/IMP_2011/07-2011/19072011.pdf

page  3


clip image086

 

 

CO-VOITURAGE

Pensons-y !

clip image088

Beaucoup de passagers cherchent des covoiturages pendant les Fêtes. Publiez vos trajets http://bit.ly/UihkO7

... et faites tourner auprès de vos amis qui roulent à vide !

 

 

UN LIVRE

AMIGOLO : CHAMAN DES ABEILLES

 

clip image090


Les derniers aborigènes de la jungle de Guyane française perpétuent, bon an mal an, leur mode de vie ancestral. Ils le font le plus sereinement qu’ils peuvent, dans les circonstances contemporaines, et ce, en dépit des orpailleurs (chercheurs d’or clandestins) brésiliens brutaux et insensibles qui gorgent les rivières de rejets de mercure, et en dépit des hélicos de la Gendarmerie guyanaise qui survolent les pirogues pour prétendument inspecter l’état de santé de ceux qui cherchent à les faire nager sur le torrent nouveau des rivières anciennes. Le jeune Amigolo est le petit-fils de la vieille chaman des abeilles de son village. Celle-ci connaît le fin et subtil secret curatif des miels et sait sinueusement contourner le dard des terribles ouvrières pour faire agir les reines et leurs essaims selon ses desseins. Amigolo vient tout juste, de par l’affront de douleurs cuisantes, d’accéder au statut de jeune guerrier. Il passerait bien le reste de sa douce vie à jouer avec les abeilles de sa grand-mère. Mais une quête inattendue l’attend, une quête terrible et mystérieuse qui mettra justement au défi, comme si de rien n’était, sa connaissance de la nature, mais surtout, par-dessus tout, son mystérieux ascendant savant sur les insectes de la jungle.

 

 

CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR,

ENFIN, presque… 

 

clip image092

 


Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : Comité d'info de Malarce sur la Thines
  • : GAZ DE SCHISTE "ni ici ni ailleurs"
  • Contact

ardeche4 SANS FOND

Ne sont mis en ligne que les journaux à partir du 1er juillet 2011

Liens Vers Des Sites De Collectifs Contre L'exploration Et L'exploitation Du Gaz De Schiste